Qu’il s’agit d’un jeu avec un seul joueur ( théorique), deux joueurs (un monopole et l’Etat du pays d’accueil par exemple), ou un duopole, chaque joueur a des ressources initiales, des stratégies, et un ou plusieurs objectifs. Il est à remarquer, ici, que ce n’est pas seulement les firmes multinationales qui sont considérées comme acteurs ou comme joueurs, l’Etat aussi (d’accueil ou d’origine) est un joueur à part entière. De plus, contrairement à la majorité des jeux, les joueurs n’ont pas initialement les mêmes ressources, ni les mêmes objectifs, ni la même fonction de comportement et, par conséquent, nullement les mêmes méthodes d’agir et de réagir, c’est-à-dire pas les mêmes stratégies.
L’apport de cette théorie et son pouvoir explicatif s’est accru avec le mouvement de la concentration du capital, la recrudescence de la concurrence entre firmes d’un côté, entre les Etats investisseurs et aussi pays d’accueil de l’autre pour l’attraction de plus d’IDE et de meilleur qualité.
D’autre part, la dynamique de l’IDE pose des polémiques quant à la potentielle modification de la hiérarchie politique sur la scène internationale, et à l’interdépendance des états vis à vis des firmes multinationales (FMN) principal moteur de l’IDE. Sur le plan académique, elle pourrait contribuer à l’émergence de modèles de croissances et de développement plus différenciés.
Enfin, les études portant sur l’impact des IDE sur l’économie d’origine, et l’impact de l’IDE sur l’emploi, notamment sur les emplois indirects, semblent être rares, et montrent que des voies de recherches futures restent inexplorées…